Placé à la périphérie de la ville de Vienne, Jardin est un village de 2156 habitants.
Histoire :
Le village de Jardin à une origine ancienne, voire très ancienne. En effet, ce lieu est fréquenté par l’Homme depuis une époque reculée. Attesté par la présence d’une pierre à cupules datée d’entre le Magdalénien et l’âge de bronze, c’est-à-dire qu’elle date d’une époque allant d’environ 17000 à 900 avant Jésus-Christ . Nous ne savons pas vraiment à quoi elle servait, mais on pense à des rites. L’origine du village n’est pas aussi ancienne, mais nous la trouvons à l’époque Gallo-Romaine. A cette époque, la cité de Vienna est prospère et peuplée. Mais il faut nourrir cette population, et on ne peut pas faire des champs au milieu des murailles. Ce sont les environs de Jardin qui sont choisis pour cela. Dû à la situation avantageuse des environs grâce a des vallons abruptes et ombragés et de multiples sources d’eau. Ce qui lui donne le nom de Ortis (le Jardin). Au IXe siècle, est construit le Château de Montléans, château fort construit ici car c’était une position avantageuse avec une vision sur tout le coin. Le village se développe autour de ce château. Au commencement du XIIIe siècle, le village prend son nom actuel avec la « francisation » de ce dernier. A cette époque-là, le village était plutôt situé vers le lieu-dit de la Cure. En 1633, le château est détruit sous les ordres du Cardinal de Richelieu par peur d’une révolte des différentes places forte française. Mais l’État de ruine ne va pas sonner l’arrêt des activités en ce lieu. En 1809 Napoléon Ier alors Empereur des Français y abrite des prélats espagnol et en 1813 les troupes autrichiennes assiège les ruines ! Jusqu’au XXe siècle, Jardin est resté un petit village de campagne. Il a commencé à se développer depuis les années 1960 gagnant près de 1500 habitants en 40 ans. Aujourd’hui Jardin continue de grandir notamment grâce à l’attraction lyonnaise.
L’église :
On ne sait pas quand la première église fut construite à Jardin. Au Xe siècle, une église placée sous le vocable de Saint-Pierre a été construite. Il est fortement probable que celle-ci ait été construite dans un axe Ouest-Est avec le clocher placé au bout du choeur. Aujourd’hui, seul le clocher de cette église subsiste au lieu-dit de la Cure. Bien que celui-ci soit privé à l’heure actuelle, vous pouvez le voir depuis la route qui passe à côté. L’église actuelle a été construite au XIXe siècle, déplacée au centre démographique du village à l’époque. La croix a été placée en 1890 au-dessus du clocher marquant la finalité des travaux. Cette église est placée sous le vocable de Saint-Théodore (?-v591) évêque de Marseille. L’église est sur un plan de croix latine, construite dans un axe Nord-Sud. L’église comporte trois nefs à 4 travées et un transept. Le choeur est dans le prolongement nord de l’édifice et tout cela dans un style néo-roman. A l’entrée de l’église, vous pouvez admirer un très grand tableau peint par une certaine Madeleine Gosselin dans les années 1880. Le clocher est assez unique, en effet, le style de la flèche ne se retrouve pas dans le coin.
Les Cloches :
On sait que le 15 aout 1761 ont été bénies deux nouvelles cloches pour Jardin, la première fut baptisée Suzanne en l’honneur de sa marraine, Suzanne Carrel, femme du Châtelain de Montléans, la seconde a été nommée Claude en l’honneur de sa marraine, Claudine Guillot. On ne sait pas quelle cloche quitta son clocher à la révolution. Aujourd’hui, seulement une cloche se tient fièrement en haut du clocher. Celle-ci est sortie des ateliers de Jean Claude II Burdin à Lyon en 1845. On ne sait donc pas où est passée la dernière cloche du duo de 1761. La cloche Burdin en est certainement la refonte, mais aucune information ne l’indique. Cette dernière sonne un Si3 et fait 82cm de diamètre. Cette cloche à été offerte par un certain Joanno Bruyere qui fut aussi son parrain. Sa marraine fut Françoise Berquet, épouse du maire de l’époque Laurent Vellay. Ce qui est étonnant quand on regarde cette cloche, c’est son beffroi, elle est en fait installée dans un petit beffroi adapté à sa taille placé lui-même dans un plus grand beffroi. Comme si ce dernier avait été construit pour accueillir plusieurs cloches. Alors, est ce qu’il y avait un ancien projet d’une sonnerie à plusieurs cloches. Ou alors il viendrait de l’ancienne église. Mais cela ne reste que des théories venant de ma personne.
Cloche n°1 :
Nom : Françoise
Fondeur: Burdin Aîné (Jean Claude II) à Lyon
Année : 1845
Diamètre : 82 cm
Poids : environ 340 kg
Note : Sib3
Je remercie chaleureusement: La mairie de Jardin pour son autorisation afin de faire ce reportage
Patrice Ambrosioni, 1er adjoint pour son bel accueil et pour m’avoir ouvert les lieux et accompagné
Source: Wikipédia de la commune
Eléments historiques communiqués par la commune
Archives conservées par les Archives départementales de l’Isère
« Inscriptions Campanaires du départements de l’Isère » par G.Vallier
Les Cloches Iséroises 
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